04 octobre 2009



Dans la chambre de Bilitis

Note de l'auteur : Texte offert à Dominique pour son site. (il n'existe plus suite à son départ pour devenir un ange)

Je me réveille doucement, la cuisse réchauffée par le soleil matinal qui traverse les persiennes.
Je regarde le réveil : 7h.
7h et je sens déjà la chaleur grimper dans la chambre.
Je regarde alors l'autre partie du grand lit et vois Domi qui me tourne le dos, dormant en chien de fusil.
Elle est nue comme au jour de sa naissance. Je suis nue moi aussi, à cause de la chaleur. Je regarde ce corps qui aime recevoir comme donner du plaisir. J'admire ses courbes, ses cheveux, ses cuisses, ses pieds… son adorable petit cul.
Insidieusement, je sens le désir poindre dans le creux de mes reins.
On a loué une villa sur la côte basque avec d'autres ami(e)s. La villa est super sympa mais, ayant été aménagée dans une ancienne maison, les murs sont aussi épais que du papier à cigarette. On peut donc se causer à travers les murs quoi.
On a réussi à se tenir jusqu'à maintenant, nous limitant à de délicieux petits câlins. Là, j'ai envi de faire un câlin, justement.
Je m'approche d'elle et me colle dans son dos. Elle bouge mais ne se réveille pas.
Je dégage les cheveux de son cou et dépose doucement ma bouche sur celui-ci. Sa peau est salée. Je glisse doucement un bras sous son oreiller. Les doigts de mon autre main partent à la redécouverte de ses courbes. Ma bouche et ma langue glissent sur la peau de son cou et le lobe de son oreille.
Ses fesses se collent plus contre mon pubis. Elle gémit doucement.
Ma main caresse ses hanches, remonte et passe sur son ventre. Elle le creuse à mon passage. Je remonte pour atteindre sa somptueuse poitrine, objet de tous nos vices.
Je grimpe sur l'un des globes et découvre un téton fort turgescent. Ma belle Domi gémit. Ah ça ! dès qu'on touche sa poitrine…
Je pince le téton arrogant. Quelle douce mélopée que ses gémissements. Cela m'enivre.
Je caresse alors franchement ses seins, provoquant le début d'une tempête dans son corps. Elle ondule, gémit.

Chuttttt ! lui dis-je en posant ma main sur sa bouche.

Elle tourne la tête, l'air tout à fait réveillé. Sa bouche, ma bouche, nos langues l'une contre l'autre. Baiser mouillé, passionné.
Ma main retourne sur sa poitrine, son ventre. Doucement je glisse sur sa douce toison pubienne. Je sens déjà la chaleur que dégage son intimité.
Elle s'ouvre, s'écarte. Ma main glisse sur sa fleur déjà bien gorgée de liqueur. Elle pousse un petit cri dans ma bouche lorsque mon doigt franchit la barrière de ses lèvres juteuses.
Commence alors une douce masturbation de ma belle petite salope.
Elle frotte ses fesses contre mon pubis. Ma liqueur s'y dépose. Elle gémit de plus en plus. Je garde ma bouche contre la sienne.
Je la regarde jouir, plaisir intense du à la frustration de ne pas pouvoir crier son bonheur au monde.
Sa bouche est par contre pire qu'une plante carnivore. J'ai l'impression qu'elle va me dévorer.
Je jouis à mon tour, rien que par la pression de ses douces fesses contre mon pubis.
Nos bouches se quittent. Mes doigts gluants glissent dans la sienne. Elle se déguste.
La torpeur me reprend. Je m'endors contre elle, mes doigts dans sa bouche, malgré la chaleur de son corps et la moiteur qui règne dans la pièce.

Juillet 2006